Laurent D'URSEL
"Et Dieu vit que cela était bon"
2008
Impression diasec sur aluminium
Dimension: 37 x 22,5 cm
Tirage: 3 exemplaires
Le scandale est là où le premier venu affirme le voir
Sitôt contacté, l'artiste saint-gillois Laurent d'Ursel a offert sa participation. Son exprit malicieux s'est attaqué à la Déesse du Bocq. Amateur de belle sculpture, Laurent regrette sans doute de voir, ou plutôt de ne pas voir, les courbes sensuelles de la déesse, cachées qu'elles sont par d'horribles buissons censeurs.
Pourquoi diable avoir été planter là ces buissons? Ne savait-on pas qu'ils allaient pousser? Ces végétaux trop fougueux semblent vouloir s'approprier les jambes de la déesse pour ne plus les rendre au regard des Saint-Gillois…
Pourtant, on va voir que si la nudité choque, l'habit – une burkah n'est-elle pas un habit? – peut choquer encore plus! Laurent a apporté aujourd'hui la démonstration que "le scandale est là où le premier venu affirme le voir". Alors que Dieu, en ouvrant le premier les yeux sur sa création, avat vu qu'elle était bonne, l'artiste ajoutant que, par la même occasion, il en avait cessé d'exister.
Pure provocation? Recherche de médiatisation? Non! Voilà plutôt un travail méthodique qui pousse jusqu'à l'absurde les limites assignées, la frontière entre la réalité et ce qu'elle devrait être.
Photo: Laurent d'Ursel
Info:
Le projet plâtre de la fontaine "La Déesse du Bocq", tel qu'il est reproduit dans la Monographie de Saint-Gilles de Fernand Bernier (1904). L'ensemble statue/socle/fontaine devait atteindre 12 mètres de hauteur. La "Déesse du Bocq" de Saint-Gilles aurait été plus grande que le Brabo! Jef Lambeaux est mort avant d'avoir terminé son travail, au grand dam de la commune!
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